Pistolet à plombs Artemis CP400 black 4.5 mm

4.5 (577) · € 49.99 · En Stock

Le pistolet Artemis… pour le tir récréatif La gamme des pistolets PCP et à CO2 Artemis rassemble des armes fabriquées en Chine pour un prix défiant toute concurrence. Ces armes s’avèrent plutôt axées sur le tir de précision, le tir académique pour le moins. Or, si la plupart des utilisateurs d’armes s’accordent à définir cet exercice comme porte-drapeau du tir en général, qui se refuserait une récréation à l’occasion ? Pour les tireurs plutôt attirés par des séances ludiques, Artemis produit donc le CP400. Un pistolet qui porte les marqueurs de la marque, mais abandonne un peu de puissance au profit d’une cadence de tir plus importante. Le CP400 sera bien plus à sa place dans un tir réflex à courte distance sur des cibles improvisées, que dans une recherche du meilleur groupement sur une cible à scores. Il n’en reste pas moins une arme de bonne facture, agréable à l’usage, et respectueuse de votre budget. Fonctionnement Sa cadence de tir supérieure, l’Artemis CP 400 la doit à un système de détente double action. On entend par là que chaque pression sur la queue de détente déclenchera le tir d’un plomb, sans qu’il soit besoin d’armer quoi que ce soit au préalable. On note ici la rupture avec les anciens systèmes à verrou (CP1M, CP2) ou monocoups (PP700W). Cette fois, l’arme sera aussi rapide que votre index peut l’être, jusqu’à épuisement du barillet. La propulsion est assurée par des capsules de CO2 de 12 grammes. Ce format standardisé et massivement disponible vous dispense des tracas d’une pompe PCP, sans sacrifier le dynamisme mécanique. La capsule se loge dans la poignée du CP400, que l’on fait coulisser vers le bas une fois sa vis de rétention retirée. Point intéressant, retirer cette vis ne nécessitera aucun outil. En revanche, l’extrémité du papillon qui aurait pu servir à la mise en perce sera un peu trop large pour officier. Dommage, mais deux autres papillons sont fournis avec l’arme. On pourra donc se risquer à en retoucher un à la lime. Une fois la capsule de Co2 en perce, l’Artemis CP 400 propulse ses plombs diabolo jusqu’à 300 FPS soit ±91 m/s donnée constructeur. Pour un plomb 4.5 mm standard (0.5 grammes), ceci correspond à environ 2 joules. Un score très suffisant pour mettre à mal des canettes de soda vides. Cependant, nos expérimentations nous ont révélé une puissance réelle de 3,19 joules (vitesse maximum de 116 m/s avec des plombs JSB Exact RS). L’autonomie offerte par une capsule de CO2 est d’environ 60 coups, un chiffre qui variera selon la température extérieure. Caractéristiques L’Artemis CP400 est alimenté par un barillet de 8 coups, propriétaire à l’heure où nous écrivons ces lignes. La profondeur de ses alvéoles autorise tous les profils de plombs (pointus, tête creuse, tête plate…) tant qu’ils ne dépassent pas 7.8 mm de long. La longueur de chaque référence est renseignée sur sa fiche propre. Ce barillet se déverrouille en poussant une double commande striée vers l’avant, rétractant son axe de rotation. Il est amusant de noter que le canon est aligné face à la chambre la plus basse, comme c’est le cas des revolvers Mateba ou Chiappa Rhino (exotiques mais attractifs). La sécurité est positionnée directement sur la détente, et porte un marquage rouge facile à identifier. Au chapitre des accessoires, on notera un rail avant évoquant un picatinny à 4 slots. Malheureusement sa normalisation assez libre de nous ne permet pas de garantir une compatibilité parfaite avec tous les accessoires dans ce standard. On notera également la présence d’un rail de 11 mm sur le dessus de l’arme. Point positif, le barillet n’en dépasse pas. Point négatif, un accessoire à mâchoire intégrale empêcherait sa rotation. On préfèrera donc opter pour des colliers dissociés. L’un à fixer avant le barillet (longueur disponible : 19 mm) l’autre à fixer après le barillet (longueur disponible : 45 mm). La détente possède un poids de départ d'environ 3,8 kg, ce qui reste encore souple pour une utilisation en double action. Naturellement, l’ajout d’une optique n’a rien d’obligatoire. Le CP400 est d’ailleurs pourvu d’une hausse dérivable montée à queue d’aronde, dans laquelle on inclura le guidon fixe au bout du canon. Au chapitre des bonus, les connaisseurs auront noté la similarité entre le grip du CP400 et celui du CP2. Malheureusement en l’état, la semelle amovible du CP400 ne pourra pas céder la place à la crosse d’épaule du CP2. Mais pour qui sait se servir d’une lime tout devient possible. Ceci moyennent l’abandon de votre garantie bien sûr. La fortune sourit aux audacieux. Un pistolet à plombs Artemis qui met l’accent sur la dimension ludique de votre sport favori.